Interrogé sur le plan Hollande de moralisation de la vie politique, le député maire de Saint-Quentin a estimé que "ce programme, annoncé dans l’urgence pour faire diversion, a d’une certaine façon déjà fait pschitt." "Ses mesures vont sans doute un peu améliorer les choses, mais elles n’auraient pas empêché l’affaire Cahuzac.", a-t-il affirmé en ajoutant que "le vrai sujet n’est pas la composition du patrimoine, c’est son origine et le contrôle pour empêcher un enrichissement lié à la politique."
Deux points que l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy juge insuffisamment "précisés dans la réformette de François Hollande."
Lui-même assure qu’il n’attendra pas le vote de la loi pour dévoiler son patrimoine. puisqu’il a "demandé à [son] notaire une estimation précise de [sa] maison à Saint-Quentin et de [son] appartement à Paris pour pouvoir la communiquer de manière non approximative".
Sur les réserves émises par les ministres Montebourg et Hamon sur la politique d’austérité, M.Bertand pense que c’est "la preuve criante du manque d’autorité de Jean-Marc Ayrault et François Hollande."
Très critique à l’égard du chef de l’Etat, le déjà déclaré candidat à la primaire UMP des prochaines présidentielle a également affirmé que "Pour la première fois depuis le début de la Ve République, les Français se disent que le président de la République n’est pas à la hauteur. Ni de la situation ni de la fonction. Cela tient à sa méthode, il ne sait pas trancher, à son caractère et au fait qu’il n’a jamais exercé de responsabilités importantes, notamment ministérielles.", a-t-il ajouté.