Monténégro: Pence relaie l’accusation sur un projet d’assassinat de Djukanovic

Le vice-président américain Mike Pence, en visite mercredi au Monténégro, a relayé mercredi l’accusation selon laquelle des « agents soutenus » par Moscou auraient projeté d’assassiner en 2016 le premier ministre de ce pays des Balkans.

Le but de ces comploteurs, majoritairement des militants serbes prorusses, aurait été de faire pièce au projet d’intégrer l’Otan de Milo Djukanovic, homme fort du pays depuis les années 1990 et alors encore Premier ministre.

Mais le putsch allégué avait été déjoué la nuit précédent les législatives et le Monténégro, désormais dirigé par Dusko Markovic, a rejoint l’Alliance.

En visite au Monténégro, Mike Pence, avait déjà expliqué en avril avoir eu connaissance d’"informations crédibles sur un soutien russe à un projet d’attaque contre le gouvernement le jour des élections".

Mercredi, en visite au Monténégro, il a semblé hausser d’un cran le niveau de ses accusations: "Les intentions russes ont été mises à nu l’année écoulée quand des agents soutenus par Moscou ont cherché à perturber les élections du Monténégro, à attaquer (le) Parlement et même à tenter d’assassiner (le) Premier ministre".

L’objectif, a-t-il dit, était "de dissuader le peuple monténégrin d’intégrer l’Otan".

Ces accusations ont été portées à plusieurs reprises par les autorités monténégrines.

Une quinzaine de personnes, dont deux députés prorusses, soupçonnées d’avoir fomenté ce coup d’Etat doivent comparaître à l’automne.

Plusieurs autres ont été condamnés à des peines de quelques mois de prison en échange de leur témoignage à charge.

La Russie a démenti toute implication. L’opposition prorusse crie au coup monté.

Les autorités monténégrines n’ont jamais produit d’armes qui auraient pu servir à la mise en oeuvre de ce projet. Elles n’ont pas non plus expliqué comment elles avaient eu connaissance du complot.

afp

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