Mohammed VI et Macky Sall président la signature de deux conventions dans les domaines agricole et des pêches
La première convention, relative à la mise en place d’un dispositif de financement pour l’accompagnement de la petite agriculture et du milieu rural au Sénégal, a été signée, côté sénégalais, par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, M. Amadou Bâ, et le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, M. Papa Abdoulaye Seck.
Côté marocain, cette convention a été signée par le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, le président délégué de la Fondation Mohammed VI pour le développement durable, M. Mostafa Terrab, le président du directoire de la Banque Centrale Populaire, M. Mohamed Benchaaboun, et le président du directoire du Crédit agricole du Maroc, M. Tariq Sijilmassi.
L’objectif principal de cette convention est le développement équilibré et inclusif de la petite agriculture et du monde rural à travers la mise en place d’un dispositif adapté aux réalités de l’agriculture familiale sénégalaise.
A cet effet, une initiative portant sur un montant d’investissement de 3 millions d’euros pour l’accompagnement financier des petits producteurs agricoles et des activités génératrices de revenus en milieu rural est lancée à travers l’institution Atlantic Micro Finance For Africa (AMIFA).
Cette convention fixe les contributions respectives des partenaires pour sa mise en œuvre.
La deuxième convention est un mémorandum d’entente en matière de définition et de mise en œuvre d’un plan d’aménagement du poulpe entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement de la République du Sénégal. Elle a été signée par le ministre sénégalais de la Pêche et de l’Economie maritime, M. Oumar Gueye, et M. Aziz Akhannouch.
La partie marocain s’engage en vertu de cette convention de fournir un appui dans l’évaluation des stocks de poulpe par la méthode géostatistique et l’estimation du potentiel exploitable à l’aide d’un modèle ad hoc adapté à cette ressource. Elle accompagnera également la partie sénégalaise dans la définition des modalités pratiques d’implémentation du plan d’aménagement (quota, unités d’aménagement, zones de pêche, type et caractéristiques des engins, période de repos biologique, zones de cantonnement, type et nombre de navires autorisés, seuil des espèces accessoires, espèces interdites).
Les autorités sénégalaises bénéficieront aussi de l’expertise marocaine en ce qui concerne l’élaboration de l’arsenal juridique nécessaire à l’implémentation du plan d’aménagement, outre un accompagnement dans la formation des cadres sénégalais dans la recherche scientifique, la traçabilité des captures, et le contrôle des activités de pêche.