Le Panama est devenu un important point de transit pour les migrants fuyant la guerre, et les crises économiques et climatiques, pour se rendre aux États-Unis à partir des frontières sud, à un moment où le flux migratoire a augmenté sensiblement pendant la première année du mandat du président Joe Biden.
L’administration Biden a promis de s’attaquer aux causes profondes de la migration, s’engageant à allouer 1,2 milliard de dollars d’aide aux pays d’Amérique centrale. Son administration s’apprête en outre à lever des restrictions imposées au début de la pandémie en 2020 par son prédécesseur dans une tentative, indique-t-on, d’humaniser le traitement des centaines de milliers de migrants qui attendent à la frontière avec le Mexique. La mesure prendra effet le 23 mai.
La réunion au Panama sur la crise migratoire précède le Sommet des Amériques qui se tiendra à Los Angeles en juin prochain.