Dans l’objectif de concrétiser cet objectif, la pPrésidence marocaine propose la mise en place d’une plate-forme pour soutenir la mise en œuvre de l’Accord de Paris afin de capitaliser et optimiser les acquis et prendre des mesures urgentes et concrètes en faveur de l’environnement, a noté M. Mezouar, faisant part de l’engagement du Maroc à œuvrer pour réaliser des avancées palpables et concrètes en 2017.
Confortée par sa vision stratégique tout au long de la Conférence et lors de l’année prochaine, la Présidence marocaine ne ménagera aucun effort pour œuvrer avec sérénité dans le but d’accomplir la mission qui lui échoit dans la transparence et l’ouverture sur tout le monde, a-t-il relevé.
Après avoir salué l’action accomplie par la Présidence française de la COP21, sanctionnée par l’Accord de Paris, M. Mezouar a relevé que le Maroc a réuni toutes les conditions nécessaires pour garantir la réussite de ce rendez-vous planétaire.
Il a assuré que cette Conférence se tient dans une conjoncture prometteuse marquée par l’espoir et les attentes légitimes de l’Humanité, précisant que la tenue de cet événement international sur une terre africaine reflète l’implication de tout un continent pour contribuer aux efforts au niveau mondial en faveur de l’environnement. Ceci confirme également l’engagement de l’Afrique à disposer d’elle-même et sa détermination à réduire la précarité qui y prévaut et à renforcer ses capacités.
La mobilisation, sans précédent, de la communauté internationale et sa volonté politique exprimée au plus haut niveau ont été couronnées par l’entrée en vigueur rapide de l’Accord de Paris, a rappelé M. Mezouar, estimant que ceci représente une avancée majeure et inédite. "J’appelle à saisir cette dynamique pour prendre des décisions concrètes visant la mise en œuvre de cet accord", a-t-il dit.
La COP22/CMP12/CMA1, dont les travaux se poursuivront jusqu’au le 18 novembre, doit opérationnaliser l’Accord de Paris sur le climat, entré en vigueur le 4 novembre, et accélérer l’action avant 2020 pour réduire l’impact des changements climatiques, tout en respectant les droits humains énoncés dans l’accord.
Cette Conférence sera l’occasion de traiter de plusieurs thématiques relatives, notamment à l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’énergie, les forêts, l’industrie, le transport et l’eau.
Cet événement planétaire se déroule dans le village Bab Ighli, qui s’étend sur une superficie de près de 300.000 m² et connaît la participation de 20.000 délégués de 196 pays (197 Parties).