Ce partenariat de licence concerne le développement et la commercialisation hors du Japon de trois traitements de Daiichi Sankyo dits conjugués anticorps-médicaments (ADC), des thérapies ciblées pour viser les cellules cancéreuses avec davantage de précision, diminuant ainsi les effets secondaires.
Merck doit dans un premier temps verser 4 milliards USD à Daiichi Sankyo, puis 1,5 milliard dans les deux prochaines années, et pourra ensuite effectuer des paiements supplémentaires en fonction de l’atteinte d’objectifs de ventes futures de ces médicaments sous licence.
Le montant total des versements au groupe japonais pourra ainsi atteindre jusqu’à 22 milliards USD, indique un communiqué conjoint des firmes.
Le dépôt d’une demande d’autorisation de mise sur le marché aux États-Unis pour le premier de ces trois médicaments est prévu d’ici fin mars prochain.
Le laboratoire américain, qui cherche à renforcer son portefeuille de médicaments anticancéreux actuellement dominé par son blockbuster Keytruda, avait envisagé l’an dernier d’acquérir la biotech Seagen, spécialisée dans les traitements ontologiques, et notamment les thérapies ciblées ADC.
C’est finalement un autre géant pharmaceutique américain, Pfizer, qui a raflé Seagen en mars dernier pour un montant de 43 milliards USD.