"Je suis candidat à la présidence du Medef", a indiqué M. Saubot dans un texte transmis à la presse affirmant vouloir "réconcilier la France et l’entreprise".
Pour défendre son projet "en homme libre de sa parole", M. Saubot a annoncé avoir décidé de "quitter l’ensemble de (ses) mandats patronaux, la vice-présidence du Medef depuis hier (samedi, ndlr) comme la présidence de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) à l’échéance de (son) mandat en avril prochain".
Agé de 53 ans, M. Saubot dirige une entreprise familiale, Haulotte, qui construit des matériels d’élévation, et "qui compte aujourd’hui 1.700 collaborateurs avec 500 millions d’euros de chiffres d’affaires".
Vis-à-vis des pouvoirs publics, le candidat souligne que "le gouvernement actuel a engagé certaines réformes qui répondent à nos attentes" et salue les "progrès accomplis".
Mais il estime qu’"en matière de compétitivité, nos entreprises ont des boulets aux pieds quand on considère le poids des dépenses publiques et donc celui des impôts et des charges, ou celui des réglementations".
M. Saubot, qui était vice-président en charge du pôle social, entend par ailleurs "porter une conception exigeante du dialogue social" en se disant ouvert "au compromis" mais pas "aux compromissions".
"Contrairement à l’image véhiculée, je ne suis pas un inconditionnel du dialogue social", a-t-il précisé dans une interview au Journal du dimanche. "Je(…) ne signerai jamais d’accord qui ajouterait des contraintes aux entreprises", a-t-il ajouté.
Il s’agit du cinquième candidat à se lancer officiellement dans la course à la succession de Pierre Gattaz, après Patrick Martin, patron du Medef Auvergne-Rhône-Alpes, Frédéric Motte, patron du Medef Hauts-de-France, et Jean-Charles Simon, ancien directeur général du Medef et Geoffroy Roux de Bézieux, également vice-président du Medef.
L’élection est fixée au 3 juillet.
Avec afp