Martine Aubry 5/10. Elle a tenté à plusieurs reprises de déstabiliser son adversaire, notamment sur le recrutement des 60.000 professeurs mais a souvent été plus brouillonne dans ses explications.
François Hollande 6/10. Il est apparu très concentré pour esquiver les attaques de sa rivale. Il a adopté, globalement, une attitude plus présidentiable.
Jérôme Guillas
Martine Aubry 6/10. Les deux candidats n’étaient pas dans le même registre. Martine Aubry était dans le débat, est allée chercher son rival en l’interpellant, en lui rappelant ses contradictions. Elle a été, en ce sens, pleinement dans l’idée d’un débat contradictoire et s’est montrée plus claire dans le développement des idées.
François Hollande 6,5/10. François Hollande a cherché l’esquive plus que l’affrontement direct, préférant s’adresser aux journalistes et aux Français plutôt qu’à son adversaire. Il a peut-être été moins clair et trop technique dans ses développements mais a proposé l’image d’un homme qui se projette déjà en président.
Soazig Quéméner
Martine Aubry 6/10. Impériale dans le rôle de la peste, Martine Aubry attaque, se montre pugnace comme jamais. Ce soir, elle s’affiche comme un challenger crédible de Nicolas Sarkozy.
François Hollande 7/10. Très doué en self-control, François Hollande a plutôt bien joué le contre. Réussissant au finish à se présidentialiser en alignant ses mots-clés: "Je veux une France solide, solidaire et respectueuse."
Benjamin Bonneau
Martine Aubry 7/10. Elle n’avait pas d’autres choix que de se montrer offensive. Elle l’a été, sans tomber dans l’attaque gratuite. Plus à l’aise à l’oral que lors des précédents débats. Un demi-point en plus, pour la prise de risque.
François Hollande 6,5/10. Il était là pour éviter les coups, et s’en est parfaitement sorti. Confiant, serein, il a répondu point par point à chacune des interrogations de son adversaire, avec le sourire. Lui était là pour montrer que le costume de président est taillé pour lui.
Nicolas Prissette
Martine Aubry 7/10. Offensive, elle n’a jamais été vraiment mise en difficulté par son adversaire malgré quelques digressions brouillones.
François Hollande 6,5/10. Fort de sondages favorables et des ralliements de Royal, Baylet et Valls, il n’a pas estimé devoir faire de la surenchère.