"Nous avons adopté cette loi pour se conformer aux normes du Groupe d’action financière internationale (GAFI) qui considère, notamment, le financement du terrorisme comme un acte terroriste", a déclaré Mohammed Benabdessadeq, député et membre de la commission de législation à la première chambre du parlement marocain.
Pour qu’il soit définitif, ce projet de loi doit être adopté également par la deuxième chambre du parlement.
Présenté par le ministre de l’Intérieur M’hand Laenser, ce texte modifie et complète le code pénal et la loi relative au blanchiment de l’argent.
L’objectif est "d’aligner la législation nationale sur les normes internationales en matière de blanchiment d’argent et de lutte contre le financement du terrorisme", a précisé M. Laenser devant les députés.
Ce texte indique notamment que le financement du terrorisme est un acte terroriste, abstraction faite du fait que cet argent ait été utilisé à des fins terroristes ou non.