Maroc: un « groupe terroriste » qui ciblait des « sites stratégiques » démantelé (ministère)

Maroc: un
Les autorités marocaines ont annoncé lundi l’arrestation de huit personnes qui s’apprêtaient à commettre des "actes de sabotage contre des sites stratégiques", moins d’une semaine après l’annonce du démantèlement d’une autre "cellule terroriste" dans le Rif (nord).
Ces dernières arrestations concernent une cellule nommée "Ansar achariaa au Maghreb islamique". Elle a été démantelée alors que ses huit membres projetaient de "perpétrer des actes de sabotage contre des sites stratégiques, des bâtiments sensibles, des sièges des services de sécurité et des sites touristiques dans plusieurs villes marocaines", selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Ces personnes "étaient en train de nouer des contacts avec les groupes terroristes relevant d’Al-Qaïda", connus pour leurs activités dans la région du Sahel, dans le nord du Mali, d’après la même source.
D’après une source des services de sécurité jointe par l’AFP, ces huit arrestations ont eu lieu dans les villes de Rabat, Meknès et Khénifra (centre), ainsi qu’Errachidia et Aït Méloul (sud). Parmi les personnes arrêtées figure un ancien détenu condamné au Maroc dans le cadre de la loi antiterroriste.
Les sites touristiques visés se trouvaient à Ouarzazate et Errachidia, deux destinations prisées par les étrangers.
Le chef présumé de la cellule, dont l’identité n’a pas été précisée, "préparait un voyage au Sahel pour s’assurer le soutien financier des groupes islamistes combattant dans cette région", a affirmé cette source de sécurité.
Les prévenus "seront déférés devant la justice à l’issue de l’enquête en cours supervisée par le parquet", selon la même source.
L’arrestation de ces huit personnes intervient quelques jours à peine après l’annonce par le ministère de l’Intérieur du démantèlement d’une "cellule terroriste" de neuf membres qui projetait la création d’un camp d’entraînement dans la région montagneuse du Rif afin de préparer des attaques contre "les autorités publiques".
Plus de 2.000 islamistes avaient été arrêtés et condamnés au Maroc après les attentats du 16 mai 2003 de Casablanca. Cinq attentats-suicide, dont le plus sanglant à l’intérieur d’un restaurant, avaient fait 45 morts, dont 12 kamikazes, et de nombreux blessés.

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