Cette évolution traduit une accentuation du repli des titres des Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) monétaires de 2% à 15,7% et une décélération de la progression de la circulation fiduciaire à 10,2% après 11,4%, précise la Banque Centrale.
Le rythme d’accroissement des dépôts à vue est revenu de 7,7% à 7,1%, en lien notamment avec le ralentissement de la hausse de ceux des ménages à 5,8% après 6,4%, fait savoir la même source.
Concernant les dépôts à terme, ils ont connu une atténuation de leur recul de 8,8% à 7,2%, traduisant en particulier une baisse de 12,3% de ceux des entreprises privées après celle de 15,3% un trimestre auparavant. De même, les dépôts en devises ont enregistré un repli de 0,5% après celui de 15,5%
Par principales contreparties, le ralentissement de la progression de la masse monétaire reflète le recul des créances nettes sur l’administration centrale de 5,4% après une hausse de 1,8%, tandis que le rythme d’augmentation du crédit bancaire est passé de 5,2% à 6% et celui des avoirs officiels de réserve de 4,6% à 5%.
En particulier, le rythme de progression du crédit au secteur non financier a décéléré de 2,8% à 2,6%, résultat du ralentissement des accroissements des prêts accordés aux entreprises publiques de 31,1% à 22,7% et des crédits aux ménages de 1,9% à 1,2%. Quant aux prêts aux entreprises privées, ils ont augmenté de 0,4% après un repli de 0,3% enregistré le trimestre précédent.
La décélération de la progression du crédit aux entreprises publiques reflète en particulier le ralentissement du rythme de croissance des facilités de trésorerie de 68,6% à 49,7%
Pour ce qui est des prêts aux ménages, les concours aux entrepreneurs individuels ont reculé de 5,6% après une augmentation de 2,1%, alors que la hausse des prêts destinés aux particuliers est restée stable à 1,9%, avec une décélération de 1,9% à 1,5% pour les crédits à l’habitat et une quasi-stagnation à 0,5% de la progression de ceux à la consommation.
Quant à l’évolution des prêts aux entreprises privées, elle résulte de l’atténuation de la baisse des facilités de trésorerie de 10,2% à 7,6%, alors que le crédit à l’équipement s’est accru de 4,6% après 5,5%.
Par branche d’activité, les données relatives au premier trimestre 2024 indiquent une accentuation des replis des crédits aux « Industries manufacturières diverses » de 5,8% à 7,1% et aux « Industries alimentaires et tabac » de 2,4% à 5%.
A l’inverse, les concours aux entreprises du « Bâtiment et travaux publics » et de « l’électricité, gaz et eau » se sont améliorés respectivement de 21,7% et 26,9%.