Maroc Hebdo retire de la vente son numéro controversé sur l’homosexualité

Objet de vives critqiues au Maroc et à l’étranger, Maroc Hebdo International a fini par retirer son dernier numéro, dont la couverture « Faut-il brûler les homos? » a fait scandale.

L’hebdomadaire "Maroc Hebdo" a décidé de retirer de la vente et de ses sites sur le net son édition, datée du 12 au 18 juin 2015, qui traite de l’homosexualité suite "aux réactions particulièrement vives à travers les réseaux sociaux", indique vendredi un communiqué de la publication.

"L’édition N 1122 du 12 au 18 juin 2015 de Maroc Hebdo avec pour dossier et couverture Faut-il brûler les homos ? a été diversement accueillie. De vives réactions se sont manifestées mettant en cause ce thème traité par notre hebdomadaire. Notre publication n’a pas pour politique éditoriale de céder à un certain sensationnalisme de mauvais aloi ni de se distinguer par des sujets provocateurs pouvant heurter les sensibilités de l’opinion publique. En l’espèce, elle a voulu montrer un certain nombre de facettes d’un fait social : celui de l’homosexualité et en prolongement celui de son statut dans notre société. Un débat est à l’ordre du jour", précise le communiqué.

"Maroc Hebdo a voulu à cet égard rendre compte de ce débat. Mais compte tenu des réactions particulièrement vives à travers les réseaux sociaux, Maroc Hebdo a décidé de retirer de la vente et de ses sites sur le net, cette édition. Il présente en même temps ses excuses à tous les lecteurs qui ont pu être choqués par ce thème et il rappelle qu’il n’a d’autre exigence que de continuer à Å“uvrer pour l’élargissement d’un débat national sur le projet démocratique de société en construction dans notre pays et les valeurs qui doivent l’articuler et le fonder", lit-on dans ce communiqué signé par le Directeur de la publication Mohamed Selhami.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite