Les opérations de secours se sont poursuivies toute la nuit pour dégager d’éventuels survivants ensevelis sous les décombres de la mosquée, située à Ain Haroun, dans la zone populaire de Bab Essifer.
Le drame a eu lieu vers 10h00 lorsque les victimes, tous des maçons, ont été surpris par l’effondrement partiel d’un plafond de 150m2 de la bâtisse en chantier.
Approchés par la MAP, des habitants d’Ain Haroun ont estimé que les fissures apparues sur les murs de la mosquée seraient dues, en partie, aux vibrations provoquées par de puissantes machines des ateliers de menuiserie avoisinant.
D’autres imputent l’effondrement aux vents et pluies diluviennes, qui se sont abattues, dernièrement, sur la ville.
Les autorités locales ont ouvert une enquête pour élucider les circonstances exactes du drame.
Construite en 1998 par des bienfaiteurs, la mosquée a été fermée l’année dernière dans le cadre de l’opération nationale de restauration et de réhabilitation des mosquées.