M. Rutte, 57 ans, prendra ses fonctions le 1er octobre, en remplacement du Norvégien Jens Stoltenberg, en poste depuis dix ans.
« Mark est un vrai défenseur des relations transatlantiques, un dirigeant fort et un bâtisseur de consensus », a réagit à cet égard M. Stoltenberg, se félicitant de laisser l’OTAN « entre de bonnes mains ».
La candidature de Mark Rutte à ce poste avait très vite obtenu le soutien des pays les plus importants de l’Alliance, à commencer par les Etats-Unis. Sa nomination n’était plus qu’une formalité après le retrait de la candidature du président roumain, Klaus Iohannis, la semaine dernière.
Cette nomination intervient alors que l’organisation fait face à de grands défis, notamment le conflit russo-ukrainien. Le nouveau secrétaire général devra aussi composer avec le résultat des élections américaines de novembre, les Etats-Unis représentant à eux seuls la moitié du poids militaire de l’Alliance.
La nomination de M. Rutte préface le sommet de l’OTAN qui aura lieu à Washington en juillet. Elle est décidée par consensus parmi les Etats membres pour ce poste qui revient à un Européen.