Marion Maréchal-Le Pen (FN) prête à travailler avec Bannon, conseiller de Trump

Une des figures montantes de l’extrême droite française, Marion Maréchal-Le Pen, serait « contente » de « travailler » avec Stephen Bannon, patron du site d’informations ultra-conservateur Breitbart News qui souhaite s’implanter en France, et stratège en chef du président élu américain Donald Trump.

S’il vient en France, "on sera contents de travailler ensemble", a affirmé à l’AFP cette jeune députée du Front National, nièce de la cheffe du FN Marine Le Pen, lors d’un déplacement à Moscou.

"Tous les médias alternatifs sont d’une manière générale positifs, Donald Trump en a été la démonstration (…) ça fait partie des outils intéressants", a commenté mardi la parlementaire française de 26 ans.

Elle a précisé qu’elle n’avait pour l’heure "pas de contact direct" avec Breitbart. Mais a indiqué qu’entre le FN et l’équipe Trump, "il y a des petits contacts depuis un petit moment".

M. Bannon avait qualifié début juillet Marion Maréchal Le Pen de "nouvelle étoile montante", dans un entretien au site internet français radio-londres.fr dans lequel il confiait sa volonté d’"ouvrir un Breitbart Paris, voire un Breitbart France."

Nommé en août directeur général de l’équipe de campagne de Donald Trump, Stephen Bannon, 62 ans, dirigeait alors le site Breitbart News, qui dénonce régulièrement l’immigration, le multiculturalisme ou "l’establishment" et entretient des liens avec des mouvements d’extrême droite européens.

Selon le rédacteur en chef de Breitbart, Alexander Marlow, le site prévoit de s’implanter à l’étranger dans la perspective des prochaines élections en Allemagne et en France, où Breibart compte soutenir la candidature de Marine Le Pen.

"Il existe un lectorat sous-représenté" en Europe, a-t-il déclaré au quotidien américain New York Times publié dimanche. "Ce sont les mêmes lecteurs qui ont été ignorés en Grande-Betagne (avant le Brexit) et aux Etats-Unis".

Les sondages prédisent que la dirigeante de l’extrême droite française se qualifiera au second tour de la présidentielle en avril 2017, mais lui promettent une défaite lors du duel final, probablement face au candidat de droite.

Avec AFP

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite