"Pour la première fois dans l’histoire de la vie politique française, la classe politique s’est coalisée non pas contre le Front National, mais derrière le Front National, qui pose les véritables débats, qui pose les véritables thèmes de la future campagne présidentielle", a-t-elle lancé devant la presse. Marine Le Pen a cité la "laïcité", "l’immigration", "l’insécurité", l’"économie", "la sortie de l’Euro", avant son dernier meeting – qui a rassemblé 300 personnes selon le FN – dans le cadre de la campagne interne pour succéder à son père Jean-Marie Le Pen à la tête du parti.
Elle a estimé que le FN pouvait "largement donner des leçons à la classe politique française", renvoyant dos à dos "l’UMP qui ne connaît pas le processus démocratique", et le PS qui va livrer "une grande et longue bataille d’egos".
Invitée sur Radio J dimanche, Valérie Pécresse a estimé qu’"aucune alliance" n’était possible entre l’UMP et le Front national. Marine Le Pen "n’a pas suffisamment pris de distance, n’a pas condamné les paroles de son père" notamment sur les chambres à gaz, a explique la ministre de l’Enseignement.