Marathon des sables au Maroc : Coup d’envoi de la 33ème édition avec la participation de 49 pays

Le coup d’envoi de la 33ème édition du Marathon des sables (MDS-2018) a été donné, dimanche matin à Timgaline dans la province de Tinghir.

Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, cette édition réunit 1.100 coureurs représentant 49 pays, notamment la Grande Bretagne (394 participants), la France (232), l’Espagne (55), les Etats-Unis (40), la Belgique (39), l’Italie (26), le Japon (25), l’Australie (24), l’Allemagne (19) et le Maroc (13).

"On a 1.000 concurrents, tout un chacun avec des ambitions propres à lui. Les uns viennent pour la gagne (notamment les membres du team TGCC), les autres pour vivre ce rêve ultime et décrocher la médaille de finisher", a souligné l’initiateur et directeur du MDS, le Français Patrick Bauer.

Chez les élites, la course s’annonce d’ores et déjà relevée pour détrôner le Marocain Rachid El Morabity, quintuple vainqueur du MDS (2011, 2014, 2015, 2016 et 2017), qui devra venir à bout de son frère cadet Mohamed, mais également d’autres membres du team TGCC (Abdelkader El Mouaziz et Aziz El Akad), sacré lors de la 32ème édition.

"Cette année nous avons effectué un très bon stage de préparation à la ville d’Ifrane, au cours duquel nous avons veillé à mettre au point certains aspects physique et technique, a affirmé Mohamed El Morabity, qui s’est classé deuxième pour sa première participation en 2017.

De son côté, Rachid El Morabity s’est dit prêt à prendre à nouveau part à ce Marathon qu’il a largement marqué de son empreinte, soulignant que le plus important pour lui c’est d’honorer les couleurs nationales.

"Que ce soit mon frère ou moi, ce n’est pas çà l’essentiel, le plus important c’est que le titre soit encore marocain", a affirmé ce fils du désert, également vainqueur de la première édition du Half MDS Pérou.

Côté dames, c’est la Russe Natalia Sedykh qui part favorite, surtout avec les absences de la Suédoise Elisabet Barnes (victorieuse en 2015 et 2017) et de la Française Nathalie Meauclair. Coach sportive de 30 ans, elle avait impressionné les concurrents avec son mental en acier trempé. Troisième en 2015, elle est revenue en 2016 pour s’octroyer la victoire. Cette édition sera également marquée par la participation du jeune Marocain (17 ans) Ali Zaghloul, qui partira comme étant le plus jeune concurrent. Il pourra, en revanche, contrebalancer son inexpérience par le soutien inconditionnel de son père Mehdi (46 ans) qui avait déjà participé au MDS en 2015.

Outre le volet sportif, le MDS se veut aussi un véritable plaidoyer pour la protection de l’environnement. Conscients de la nécessité du devoir de préserver la grandeur des paysages traversés par le marathon, les organisateurs soulignent l’impératif de "laisser la nature comme elle est, sans y laisser aucune trace. Aucune !".

Organisé Sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI depuis 23 ans, le MDS, décrit par Bauer comme "The Big one" ou encore comme une "perle dans un écrin", est lié à jamais au Maroc, sa terre d’origine. Il a permis à des milliers de coureurs et à des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde de découvrir la beauté et la richesse du Sud marocain, que ce soit sous les tentes berbères, au sommet d’un djebel, au cœur des dunes, ou encore devant leurs télévisions.

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