
Cette rencontre officielle avec des "hauts fonctionnaires" du ministère aura lieu à la demande du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), a précisé M. Lalliot.
Selon le quai d’Orsay, "L’établissement d’un dialogue entre les autorités de Bamako et les groupes non-terroristes du Nord Mali est urgent, au moment où le Conseil de Sécurité des Nations unies, à la demande de l’Union Africaine, s’apprête à autoriser le déploiement d’une force africaine", ajoutant que cette "rencontre sera également pour nous l’occasion de rappeler au MNLA la part d’effort qu’il doit effectuer, en renonçant à sa revendication d’indépendance, pour que la paix soit durablement rétablie au Mali".
"Conformément à la résolution 2071 du Conseil de sécurité des Nations unies, le dialogue que soutient la communauté internationale ne peut être envisagé qu’avec les groupes qui renoncent à la violence et acceptent l’intégrité territoriale du Mali", conclut le porte-parole du Quai d’Orsay Philippe Lalliot.