"Nous avons les preuves de sa mort. On n’a pas pu filmer parce qu’il s’est fait exploser, après la mort d’Abou Zeïd. Il n’a pas été le seul. Trois ou quatre jihadistes en désespoir de cause se sont fait exploser", a déclaré Idris Deby lors de cette émission Internationales enregistrée samedi à N’Djamena.
A la question +êtes-vous certain qu’il est mort+, le président tchadien a répondu: "Nous (le) savons parfaitement (…), nous l’avons identifié¨.
Le Tchad avait annoncé début mars que ses militaires engagés au Mali avaient tué les jihadistes Abou Zeid, haut responsable d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Mokhtar Belmokhtar, chef d’une branche dissidente d’Aqmi.
La France avait confirmé le 23 mars la mort d’Abou Zeid, 46 ans, mais non celle de Mokhtar Belmokhtar dit le "Borgne" à l’origine de l’attaque du site gazier d’In Amenas en Algérie fin janvier.
Paris avait annoncé que des tests ADN seraient pratiqués sur le corps des djihadistes tués au Mali.