Ces entrevues seront suivies d’un dîner en compagnie d’une dizaine d’acteurs et témoins de la chute du Mur et des événements de 1989.
"Il s’agit d’un moment de réflexion sur l’héritage de 1989 et le sens du projet européen, en mettant l’accent sur l’importance du couple franco-allemand", explique l’Elysée.
Plusieurs dossiers divisent les deux partenaires. En particulier la demande française d’une politique d’investissement active en Europe, sans s’arrêter à la règle des 3% de déficit budgétaire. Celle-ci relève pour le président français "d’un débat d’un autre siècle", a-t-il dit dans un entretien à l’hebdomadaire The Economist publié jeudi.
Angela Merkel et Emmanuel Macron ont également fait part jeudi de divergences sur l’avenir de l’Otan, qui pour le Français est en état de "mort cérébrale". Une analyse qu’Angela Merkel a contestée comme étant trop "radicale" mais qui a été applaudie par Moscou.