« Les opérations d’exportation de brut ont repris depuis les terminaux d’al-Sedra et de Ras Lanouf, après la fin des sit-in organisés par des jeunes », a indiqué l’entreprise basée à Tripoli dans un communiqué.
C’est grâce aux « bons offices des notables et doyens de la région », sollicités par le patron de la NOC, Mustafa Sanalla, que « ces jeunes ont mis fin à leur sit-in ».
Il les a encouragés « à s’engager dans des programmes de formation destinés aux diplômés », que le département des ressources humaines de la NOC « organisera pour eux dans un proche avenir », a précisé la compagnie.
La NOC a pris connaissance « des doléances et des revendications » de ces jeunes qu’elle a jugées « légitimes », mais a « émis des réserves sur la façon dont ils se sont exprimés », leur expliquant « les conséquences graves du blocage du secteur pétrolier ».
Depuis quelques jours, plusieurs sites pétroliers ont été occupés par des jeunes qui exigent de la NOC qu’elle les embauche, dont celui d’al-Hariga (est), débloqué mercredi, selon la compagnie.