La dépouille de l’ancien dirigeant libyen est restée exposée samedi à Misrata. Elle porte les traces de blessures qui semblent lui avoir été infligées par les combattants l’ayant extirpé vivant jeudi d’une canalisation près de Syrte.
"Pour être honnête avec vous, personnellement, j’aurais souhaité qu’il soit encore en vie. Je veux savoir pourquoi il a infligé tout cela au peuple libyen", a dit Mahmoud Djibril dans une interview accordée samedi à la BBC et dont des extraits ont été rendus publics avant sa diffusion dimanche.
"J’aurais aimé être le procureur à son procès, vous savez", ajoute-t-il. "Parce que c’est la question que tout le monde se pose: pourquoi? Le peuple libyen méritait-il ce qu’il a fait durant 42 années d’oppression, de meutres, de tout cela?"