Le commandement général de l’armée nationale libyenne (ANL, autoproclamée) a démenti la participation de M. Haftar à la conférence, affirmant qu’il s’était rendu en Sicile pour "tenir des séries de rencontres avec les présidents des pays du voisinage pour discuter des derniers développemenst sur le plan national et international".
Le maréchal, dont les forces contrôlent l’est du pays, rechigne à s’asseoir à la même table que certains des participants à cette conférence, qu’il considère comme des extrémistes islamistes, selon son entourage.
"Le parcours vers la stabilité de la Libye est complexe et ne prévoit pas de raccourcis ou de solutions miraculeuses", a prévenu M. Conte lundi soir devant ses convives, selon des propos rapportés par les médias italiens.
Une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement participent à cette conférence, à laquelle ont été conviés une trentaine de pays dont l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, le Qatar, l’Arabie saoudite, la Turquie, le Maroc, la France, l’Allemagne, la Grèce, ou l’Espagne. L’Union européenne est représentée par le président du Conseil européen Donald Tusk et la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini.