"L’écrit engage", a souligné le président-candidat. "Mon objectif est clair: je veux, au cours des cinq années qui viennent, construire une France assez forte pour protéger les Français", a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
"Tout au long de cette campagne j’ai posé la question des frontières dans la mondialisation", a-t-il expliqué. "J’ai indiqué combien le monde sans règles serait invivable (…), combien il fallait libérer l’économie de la tyrannie du court terme et de la finance spéculative".
"Après les tragédies de Montauban et Toulouse, la question est de savoir dans quelle civilisation nous voulons vivre", a-t-il poursuivi, mettant en avant la "nécessaire liberté d’expression des opinions et en même temps, la nécessité de protéger la sécurité des Français".
"Nous ne pouvons pas différer le choix de la compétitivité pour notre économie", a-t-il affirmé. "Nous ne pouvons pas différer le choix de l’exigence à l’école".
"Nous ne pouvons plus différer non plus les choix d’évolution de la République" et notamment la lutte contre le "communautarisme", a-t-il ajouté. "Nous ne pouvons pas évacuer le choix (…) sur la différence qu’il y a entre l’assistanat et la solidarité".
S’adressant à la "France silencieuse", Nicolas Sarkozy a annoncé un rassemblement, le 15 avril, soit une semaine avant le premier tour, place de la Concorde à Paris.