Selon des chiffres de l’Onu, le conflit, qui dure depuis mars 2011, a poussé 1,7 millions de Syriens à quitter leur pays. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG proche de l’opposition, estime à plus de 100.000 le nombre de tués.
"L’Irak, la Jordanie et la Turquie risquent de transformer la Syrie en prison à ciel ouvert pour des dizaines de milliers de Syriens, qui ne peuvent pas échapper au carnage qui a lieu dans leur pays", regrette Gerry Simpson, qui dirige les études sur les réfugiés chez HRW.
"Ni la pression que subissent ces pays, en raison du nombre toujours plus grand de réfugiés, ni l’apport d’aide humanitair eà l’intérieur de la Syrie ne justifient d’enfreindre le droit fondamental à demander l’asile face aux persécutions et à d’autres abus", ajoute-t-il.