"Les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) suivent de près la situation et se coordonnent au niveau national et avec leurs partenaires internationaux dans de nombreux domaines dont la collecte d’un plus grand nombre d’informations pour bien évaluer le risque sanitaire et développer un vaccin candidat contre ce virus", indiquent-ils sur leur site internet.
Les CDC expliquent aussi examiner le séquençage génétique du virus H7N9 et évaluer les conséquences possibles quant à sa capacité de se transmettre et la sévérité de l’infection qu’il provoque. Les Centres vont également déterminer si les tests existants pour diagnostiquer cette grippe aviaire doivent être modifiés ou si de nouveaux doivent être mis au point.
Ils relèvent également que "la situation évolue et qu’il y a encore beaucoup à apprendre" sur ce nouveau pathogène qui provoque une infection pulmonaire sévère. Mais, ajoutent les CDC, "toutes ces préparations sont des mesures de routine prises chaque fois qu’un nouveau virus de la grippe est détecté chez des humains". Le virus A (H7N9) n’avait jamais auparavant contaminé l’homme, contrairement au virus H5N1.