S’exprimant jeudi à Rome devant le groupe de contact sur la Libye la secrétaire d’Etat américaine a indiqué que "la communauté internationale doit accroître l’isolement diplomatique et politique du régime Kadhafi".
Cela implique, pour Mme Clinton, de "soutenir la transition démocratique en Libye à travers un processus politique" sous l’égide de l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, le Jordanien Abdellah Khatib.
La chef de la diplomatie américaine a préconisé de "refuser toute visite d’émissaires de Kadhafi, à moins qu’ils ne fassent défection ou qu’ils veuillent avoir des discussions sérieuses sur le départ de Kadhafi" du pouvoir.
Pour la secrétaire d’Etat, les Etats qui n’ont pas encore suspendu le fonctionnement des ambassades de Libye doivent le faire. Ils doivent aussi "envoyer des émissaires à Benghazi", le fief des rebelles, "et faciliter la création de bureaux de représentation du Conseil national de transition dans les capitales du monde entier".
"Il est temps que la violence cesse, il est temps que Kadhafi parte, il est temps qu’une transition démocratique commence", a enfin réitéré Hillary Clinton.