Les proches de Kadhafi à Oman doivent rester à l’écart de la politique (Tripoli)
"Le sultanat d’Oman a accepté de les traiter comme des réfugiés politiques et cela est juste", a indiqué Mohammed Abdel Aziz. "Notre préoccupation c’est qu’ils ne mènent aucune activité politique contre la révolte du 17 février" qui a abouti à la chute du régime de Mouammar Kadhafi et à la mort de l’ex-dirigeant libyen en 2011.
Une délégation de haut rang libyenne, dirigée par le président Congrès général national (CGN) -la plus haute autorité libyenne- est arrivée à Oman samedi soir.
Les proches de Kadhafi qui s’étaient réfugiés en Algérie en août 2011 ont maintenant quitté ce pays.
La fille de Kadhafi, Aïcha, les fils de celle ci, son mari, ainsi que son frère Mohammed et d’autres parents ont été accueillis à Oman après avoir quitté l’Algérie.
Alger avait fait savoir son mécontentement après qu’Aïcha Kadhafi a appelé fin 2011 à se "révolter contre le nouveau gouvernement" de Tripoli.
L’épouse de Kadhafi, Safiya, et son fils Hannibal avaient également trouvé refuge en Algérie après la chute de Tripoli en août 2011.
Un autre fils, Saadi, avait fui en septembre de la même année au Niger.Trois des fils Kadhafi, Mouatassim, Seif al-Arab et Khamis, ont été tués durant le conflit. Seif al-Islam, présenté pendant un temps comme le successeur potentiel de son père, avait été arrêté en novembre 2011 et il est en attente de son jugement.
Mouammar Kadhafi a été tué dans sa région natale de Syrte peu après sa capture en octobre 2011.