"Ce n’est pas l’Iran" qui est visé, a assuré l’officier lors d’une conférence de presse à Manama, siège de la Ve flotte sous l’égide de laquelle se déroule cet exercice "purement défensif" selon lui.
Téhéran avait dénoncé la semaine dernière comme des "actes provocateurs" ces exercices qui se poursuivent jusqu’à la fin du mois.
"Notre message concerne la sécurité des voies maritimes, et il n’est dirigé contre aucun pays en particulier", a ajouté le vice-amiral.
Les manoeuvres "ne constituent pas une provocation et se déroulent dans les eaux internationales", a-t-il encore affirmé.
L’Iran a menacé à plusieurs reprises de bloquer le détroit d’Ormuz, par lequel transite le tiers du trafic maritime pétrolier mondial, s’il était attaqué ou si ses intérêts vitaux étaient en jeu.
"Un environnement maritime dans lequel le commerce peut s’effectuer librement et les bateaux naviguer librement est essentiel pour l’économie mondiale", a dit l’officier.
"Si un pays place des mines dans les voies de navigation, la communauté internationale doit les retirer au plus vite", a-t-il ajouté.
Il a indiqué que "les plus nouvelles technologies en matière de sécurité maritime" seraient utilisées au cours des manoeuvres.
Le contre-amiral Simon Ancona, de la Royal Navy, a pour sa part indiqué que "plus de 40 pays, 35 navires, et 6.500 militaires participent" à ces manoeuvres, dont l’USS Ponce.
Téhéran a pour sa part entamé des "exercices de déminage à l’est du détroit d’Ormuz, en mer d’Oman", utilisant notamment un nouveau système de déminage, avait rapporté la semaine dernière l’agence iranienne Fars.