Cette décision a pour but d’améliorer la transparence dans le processus mondial de dénucléarisation et d’encourager d’autres pays à suivre l’exemple de Washington, a expliqué Mme Clinton, qui s’exprimait à l’ouverture de la conférence sur le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) au siège des Nations unies à New York.
Des sources au sein de l’administration Obama ont précisé que les chiffres de l’arsenal nucléaire américain seraient dévoilés plus tard lundi à Washington. La décision est le fruit d’intenses débats au sommet de l’Etat américain, certains responsables militaires et du renseignement craignant qu’elle ne nuise à la sécurité nationale, selon ces sources.
Parallèlement, Hillary Clinton a déclaré aux Nations unies que l’Iran "se moque des règles" et a mis en garde Téhéran contre de nouvelles sanctions au sujet de son programme nucléaire suspect.
"Les violations doivent être punies, les mots doivent avoir un sens", a déclaré la secrétaire d’Etat, jugeant inacceptable la non-application du TNP par le régime iranien.
A la même tribune, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait, quelques instants plus tôt, nié que son pays cherche à développer l’arme atomique, affirmant que Washington ne disposait pas de la "moindre preuve crédible" appuyant ses accusations.
AP