En ce XXIème siècle, il est des crimes des plus abonimables qui sont encore totalement occultés par les instances onusiennes spécialisées en la matière, l’Union Africaine, les ONG’s et associations de défense des Droits de l’Homme, de Protection des Femmes et des Enfants.
Des crimes qui perdurent depuis près de 40 ans sans que personne ne lève le petit doigt alors que des «lambdas» se permettent, avec une désinvolture déconcertante, pour donner des leçons de respect des Droits Humanitaires, d’étaler sournoisement, en travestissant l’information via quelques organes de presse à leur solde, des évènements, comme ils en existent dans toutes les démocraties, qui ne sont en fait que des revendications socio-économiques pacifiques.
Ces crimes sont commis en toute impunité contre une population sans défense et séquestrée, de surcroit, sur le territoire d’un Etat membre de l’ONU, de l’Union Africaine, de la Ligue Arabe, de l’Organisation de la Conférence Islamique et d’autres instances internationales et régionales.
Cet Etat n’est autre que l’Algérie et cette population des sahraouis marocains qui ont été kidnappés dès 1975 pour être embastillés à Tindouf dans des camps de concentrations qui n’ont rien à envier à ceux du régime nazi.
Des mères et des pères sahraouis marocains à qui les dirigeants algériens et ses sbires du polisario, organisation mafieuse créée par le criminel Boumedienne, grand amateur de cigares cubains, ont enlevé leurs enfants âgés de 10 ans et moins.
Des milliers d’enfants furent ainsi déportés à Cuba pour servir de main d’oeuvre enfantine et gratuite dans les fabriques de cigares, dont se délectent l’autre criminel qu’est Bouteflika, dans les champs, de domestiques ou livrés à la prostitution. Sur cette question aucun dirigeant algérien ou polisarien ne peut le démentir.
Madame Marie-Françoise Mirot, Présidente du groupe «Petite Fille» à l’UNESCO, avait rédigé un rapport accablant sur ce sujet, soulignant le régime de terreur qui prévaut dans les camps de la honte, les viols des fillettes et des garçonnets par les militaires algériens, les dirigeants polisariens et les cubains ainsi que leur formation militaire dans des casernes à Cuba.
Le calvaire de ces enfants sahraouis marocains a été gommé honteusement par la presse internationale, ONG’s et Associations des Droits de l’Homme.
Mais heureusement, il existe sur cette terre des organisations intègres qui viennent de remettre au devant de la scène internationale l’horreur qu’ont subi ces enfants et alerté l’opinion internationale que des milliers d’enfants sahraouis marocains sont toujours exploités à Cuba en violation de la Convention de 1989 sur les Droits de l’Enfant. Des enfants sahraouis marocains qui ont été égalements déportés en ex-Union Soviétique, en Algérie et en Libye.
Un drame humanitaire qui relève de l’entière responsabilité de l’Algérie et de ses criminels de dirigeants vu que la déportation de ces enfants s’est faite à partir de son territoire et avec leur bénédiction.
Sur ce sujet, j’invite les lecteurs de ce papier à lire «El magnifico», un livre poignant écrit par un ex-responsable des services cubains, Juan Vives, qui évente également la complicité entre services algériens et ceux de Fidel Castro.
Le viol systématique des jeunes filles sahraouies par les soldats algériens dans les camps de Tindouf, notamment de hauts gradés, est également une pratique courante. Des femmes qui malheureusement ne trouvent aucune oreille attentive pour dénoncer le calvaire et les atrocités qu’elles subissent de la part de ces pervers.
J’invite également le lecteur à voir ou visionner le documentaire «Stolen», réalisé par deux cinéastes australiens, Violeta Ayala et Dan Fallshaw, qui apporte la preuve irréfutable de la pratique de l’esclavagisme dans les camps de Tindouf.
De plus, nul ne peut contester, et surtout pas les criminels algéro-polisariens, les pires tortures infligées aux sahraouis marocains séquestrés à Tindouf et leurs exécutions sommaires par l’armée, les services algériens et leurs sbires polisariens et ce, pour avoir proclamé leur attachement au Maroc.
Des dizaines de jeunes séquestrés sahraouis marocains viennent encore une fois de subir les foudres des services algériens et de leurs marionnettes polisariennes après avoir exprimé leur joie suite au vote de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU et demandé à l’antenne du HCR à rejoindre leur pays qu’est le Maroc et de nombreuses arrestations violentes ont été opérées ces derniers jours au sein de cette jeunesse sahraouie dans les camps de Tindouf.
Il est incontestable que les services algériens et l’armée algérienne, à défaut de pouvoir en découdre avec les terroristes et les criminels transnationaux qui font la loi sur le territoire algérien, préfèrent se faire la main sur des populations sans défense.
Au regard de ce qui précède, il donc légitime de se poser la question suivante : à quoi servent toutes ces organisations, associations, instances internationales ou régionales et les médias s’ils sont incapables d’alerter sur ces crimes punis par le droit international et d’imposer à l’Algérie le respect total des lois en la matière sous peines de sanctions internationales ?
Des crimes, et que les dirigeants algériens et polisariens le sachent, qui ne pourront jamais tomber en prescription ou rester sans poursuite. Des poursuites qui démontreront la responsabilité pleine et entière de l’Etat Algérien dans ces crimes contre les sahraouis marocains mais également contre sa propre population, notamment les Kabyles comme on l’on a vu au Printemps Amazigh de 1980, en octobre 88, au Printemps Noir de 2001 et Printemps d’avril 2014 ainsi que les Mozabites à Ghardaïa.
Pour tous ces anges de la mort et bourreaux émérites des camps de séquestrations de Tindouf il n’y aura ni oubli, ni pardon et il n’y aura nul endroit sur cette terre où ils pourront trouver refuge.
Le Secrétaire Général de l’ONU doit se réveiller de sa léthargie et réagir fermement face aux dirigeants algériens et prendre au sérieux les revendications des sahraouis parqués comme des animaux à Tindouf, tout comme il est temps qu’il prenne ses responsabilités pour mettre fin à leur drame.
A défaut, il sera le premier Sécrétaire Général de l’ONU à confirmer le pantonyme donné par le Général Charles De Gaulle à cette organisation internationale qu’il désignait sous le terme de : «Le Machin».
Quant aux ONG’s, associations et médias honte à vous d’avoir occulté tous ces crimes qui se déroulent en toute impunité dans les camps de Tindouf, à Cuba et en Algérie, en Kabylie et à Ghardaïa notamment.
Entre le régime algérien et celui du nazisme il n’y a aucune différence ; les ressemblances sont mêmes éclatantes et parfaites ! La justice implacable s’appliquera en conséquence de la même manière !
Farid Mnebhi.