Ce mur intelligent, explique Clyburn, numéro 3 de la majorité démocrate à la Chambre basse, doit utiliser une technologie de pointe, en mettant notamment à contribution les drones, les scanners, et les capteurs électroniques, "dans le but de créer une barrière technologique suffisamment haute pour qu’on ne puisse pas l’enjamber, suffisamment large pour ne pas être contournée et suffisamment profonde pour décourager toute tentative visant à construire des tunnels souterrains".
Pour les observateurs, la terminologie utilisée par les démocrates est importante dans la mesure où ils ont démontré leur volonté à s’acheminer vers un compromis au sujet de la sécurité à la frontière sud, qui a recours, au moins sur le plan rhétorique, à la notion d’une barrière, ajoutant que la sémantique demeure d’une extrême importance, au moment où une commission au Congrès continue de négocier avec le Président Trump.
De même source, on note que la proposition de Clyburn, un proche de la Présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, s’inscrit en droite ligne d’une longue tradition démocrate soutenant la construction de barrières physiques, à condition qu’elles fassent partie d’un package séculaire globale.