Les conditions dans lesquelles vivent les populations des camps de Tindouf « ne sont plus acceptables » (Kerry Kennedy)

Les conditions dans lesquelles vivent les populations sahraouies dans les camps de Tindouf "ne sont plus acceptables et affectent sérieusement leurs rêves de vie et leurs aspirations", a déploré la présidente de la Fondation Robert F.Kennedy, Mme Kerry Kennedy.

"Les parties au conflit ainsi que la communauté internationale ont la responsabilité urgente de renforcer les efforts visant à trouver un mode de vie durable et respectable pour plus de 100.000 personnes vivant dans ces camps ", à Tindouf, dans le sud de l’Algérie, a estimé Mme Kennedy dans une interview publiée par le magazine "Maroc Hebdo international" dans sa dernière livraison.

Lors de sa récente visite (du 25 au 27 août) dans les provinces marocaines du Sud et dans les camps de Tindouf, la délégation du centre Kennedy a eu "un aperçu général des conditions difficiles que les réfugiés ont endurées au cours des 37 dernières années", a indiqué Mme Kennedy, ajoutant que les membres de la délégation ont pris connaissance "des inquiétudes des uns et des autres au sujet de la quantité des rations alimentaires et le manque d’opportunités économiques et d’emploi" pour cette population.

"Nous avons entendu également des histoires qui reflètent la nostalgie et l’anxiété produite par la séparation familiale et l’urgence de trouver des solutions aux violations des droits de l’Homme, en particulier les disparitions de membres de familles pendant la guerre", a poursuivi la présidente de la fondation RFK.

Interrogée sur les solutions proposées pour régler le différend du Sahara, Mme Kennedy a affirmé que le centre Kennedy qui reconnaît qu’il y a un processus politique à entreprendre pour le régler, estime que "les Etats Unis et la France peuvent également faire beaucoup de choses pour débloquer la situation".

Lors de son séjour dans le Royaume, la délégation avait été pointée du doigt par plusieurs associations de la société civile qui avaient dénoncé le parti pris de la fondation, qui s’est franchement alignée sur les thèses des ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, estimant qu’elle s’est départie de ses finalités en tant qu’organisation de défense des droits humains, tant elle a versé dans une approche sélective à l’égard des militants de la société civile dans les provinces du Sud.

De même, différentes parties ont dénoncé la partialité du rapport préliminaire de la Fondation Robert Kennedy sur la situation des droits de l’Homme, estimant qu’il s’est éloigné de la réalité sur le terrain.

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