Les partisans de l’ancien chef d’Etat islamiste, issu des Frères musulmans, sont rassemblés depuis sa destitution par l’armée, le 3 juillet, sur deux sites au Caire pour demander qu’il soit réintégré dans ses fonctions.
Plus de 300 personnes, pour la grande majorité favorables à Mohamed Morsi, ont été tuées depuis son éviction du pouvoir. Lesmembres de la confrérie refusent toujours d’obéir aux ordres des nouvelles autorités, qui leur demandent depuis plusieurs joursde mettre fin à rassemblements.
"Vos sit-in incessants n’ont aucune utilité sur les plans politique et juridique", a déclaré samedi Hany Abdel Latif,porte-parole du ministère de l’Intérieur. "Vous pouvez y mettrefin sans dommage, vous serez intégrés politiquement."
Le ministère de l’Intérieur a exclu vendredi de lancer un assaut contre le principal sit-in, près de la mosquée Rabaa alAdaouiya, dans le nord-est du Caire, et a annoncé que la police se contenterait de bloquer les accès à la mosquée.

