Dans un communiqué, le SNPM affirme avoir adressé, à ce sujet, des correspondances au Premier ministre, aux Ministres de l’intérieur, de la justice et de la communication, les appelant à "assumer leurs responsabilités vis-à-vis des violations flagrantes des lois nationales et des conventions internationales en matière de droits de l’homme et de liberté d’expression".
Le Syndicat indique qu’il suivra cette question avec "tous les moyens administratifs et légaux nécessaires", appelant, à cet égard, les journalistes à "se préparer pour faire face à toute atteinte à la liberté de la presse, et à une mobilisation pour défendre leurs droits au travail et à l’exercice de leurs devoirs professionnels, dans des conditions qui garantissent la protection de l’intégrité physique et morale".
Le SNPM a dénoncé avec fermeté "la violence qui vise les journalistes lors de l’exercice de leurs missions et menace de leurs intégrités physiques", considérant que cet acte viole le droit des journalistes à exercer leur profession et à couvrir tous les événements sans exception.