Le siège de la fédération PS de l’Isère visé par des tirs

La devanture du siège de la Fédération du PS de l’Isère a été visée dans la nuit de dimanche à lundi à Grenoble par des tirs d’armes à feu, a-t-on appris de source policière, un acte relevant pour Jean-Christophe Cambadélis d’une "dérive funeste inconnue depuis les années 30".

"Il y a une douzaine d’impacts sur le volet mécanique. Du verre a été brisé", a indiqué cette source, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Six étuis de munitions de calibre 9 mm ont été retrouvés sur la chaussée, a ajouté cette source policière.

Des coups de feu ont été entendus vers 01h00 dans la nuit de dimanche à lundi par une habitante du quartier, situé à proximité de la gare de Grenoble. Le ou les auteurs des tirs ont pris la fuite avant l’arrivée de la police. Une enquête pour "dégradation volontaire avec arme" a été ouverte et confiée à la Sûreté départementale de l’Isère.

Aucune trace de revendication n’a été retrouvée sur place.

Plusieurs locaux du Parti socialiste, partout en France, ont fait l’objet d’actes de vandalisme ces dernières semaines dans le cadre de la mobilisation contre la loi travail.

"Depuis des semaines, nous dénonçons ces actes de violence qui s’aggravent de jour en jour. Depuis des semaines, nous appelons l’ensemble de la classe politique et des responsables syndicaux à réagir à cette dérive funeste inconnue depuis les années 30. Un nouveau seuil a été franchi cette nuit", a commenté le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, dans un communiqué.

Le Parti socialiste exhorte à nouveau les responsables politiques et "syndicaux à prendre fermement position contre ces comportements inacceptables. Faudra-t-il qu’il y ait des victimes pour que notre préoccupation soit partagée et qu’une condamnation générale et sans ambiguïté ait enfin lieu?", poursuit le responsable socialiste.

"Des suites judiciaires seront évidemment données à cette affaire", conclut Jean-Christophe Cambadélis.

Le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, a également condamné "avec force" ces tirs. "Cette dégradation nocturne de manière ultra-violente est intolérable (…) Ce genre d’action est une offense à la démocratie", a-t-il dit dans un communiqué. (AFP)

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