"La livre syrienne est la seule monnaie" autorisée dans la vie quotidienne et les affaires, et "il est interdit d’effectuer des paiements, des remboursements, des transactions ou des opérations commerciales en devises étrangères ou en métaux précieux", selon le décret publié par l’agence officielle Sana.
Les contrevenants encourent des peines allant de six mois à trois ans de prison, ou de trois à dix ans de travaux forcés, selon le montant de l’infraction, ainsi que des amendes.
L’économie syrienne a connu une dollarisation croissante en raison de la chute de la monnaie nationale.
Le directeur de la Banque centrale, Adib Mayalé avait accusé en mars les "ennemis" de la Syrie de faire en sorte que "les citoyens perdent confiance dans leur pays, dans leur monnaie et dans leur économie"