Hollande pointe Damas du doigt
François Hollande a estimé dimanche qu’il y avait "un faisceau d’évidences" indiquant que l’attaque de mercredi était "de nature chimique" et que "tout conduisait à considérer" que le régime syrien en était "responsable". Samedi, en visite à Ramallah, en Cisjordanie, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a de son côté déclaré : "toutes les informations dont nous disposons convergent pour dire qu’il y a eu massacre chimique près de Damas et indiquer que c’est le régime de Bachar al-Assad qui en est à l’origine".
Le président américain et le Premier ministre britannique sont convenus samedi que la Syrie avait probablement perpétré une attaque aux armes chimiques. Les deux dirigeants, qui ont discuté au téléphone, ont examiné des options militaires contre Damas. Par ailleurs, Washington a révélé que le secrétaire d’État John Kerry avait téléphoné jeudi à son homologue syrien.
Un haut commandant des forces armées iraniennes, principal allié régional de la Syrie, a mis en garde dimanche Washington, promettant de "dures conséquences" si les États-Unis franchissaient "la ligne rouge" en Syrie.
