"Demain, je présenterai et motiverai mes décisions", a déclaré le chef de l’Etat italien à la presse en précisant qu’il a "besoin de mettre au clair ses idées sur la décision à prendre".
Ces consultations visent à sortir le pays de l’impasse politique héritée des élections législatives des 24 et 25 février dernier, qui n’ont pas permis l’émergence d’une majorité parlementaire claire, qui aurait évité à la péninsule le jeu périlleux des alliances.
La situation est rendue encore plus complexe par les désaccords persistants et incompatibilités chroniques existant entre les différentes formations politiques représentées à la chambre des députés et au Sénat.
La journée de jeudi a été notamment marquée par les audiences accordées par le président Napolitano aux poids lourds de la scène politique italienne.
Il s’agit en l’occurrence du Parti démocrate (PD-gauche) de Pierluigi Bersani, du Parti du peuple de la liberté (PDL) de Silvio Berlusconi et du Mouvement anti-système »Cinque Stelle » (M5S) de Beppe Grillo.