Le futur TGV reliera Tanger, Rabat et Casablanca à l’horizon 2015. Le coût du projet est évalué à 33 milliards de dirhams (3 milliards d’euros environ), selon l’estimation des autorités marocaines. Dans le cadre de ce contrat, Alstom a vendu 14 rames de son TGV au Maroc, pour un montant de 400 millions d’euros.
Après une cérémonie dans la gare de Tanger, Nicolas Sarkozy s’entretiendra avec le roi Mohammed VI, au Palais Marshan, lors d’un tête à tête suivi d’un déjeuner de travail. Le président français s’exprimera devant la presse à 15h15 (17h15 à Paris, 15h15 GMT).
Outre ce volet économique, Nicolas Sarkozy entend consacrer une partie de son séjour marocain à renouveler son soutien aux réformes politiques engagées par le roi Mohammed VI dans le contexte des "printemps arabes" qui ont déferlé sur la Tunisie, l’Egypte puis la Libye.
"La France salue avec beaucoup de chaleur et d’admiration la volonté de réforme du roi", souligne-t-on dans l’entourage présidentiel, "le fait que le Mouvement du 20 février puisse continuer à manifester sans répression témoigne de la vigueur de la démocratie marocaine".
Selon l’Elysée, Nicolas Sarkozy et le souverain marocain doivent également évoquer la question du terrorisme, en plein procès du principal suspect de l’attentat à la bombe qui a fait en avril 17 morts, dont 8 touristes français, sur la place la plus touristique de Marrakech.
Il sera accompagné de deux ministres Eric Besson (Industrie) et Thierry Mariani (Transports) et du secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur Pierre Lellouche.