Outre ces trois pays, cette tournée prévue du 22 au 29 avril le conduira en Italie, en Belgique et en Slovaquie, a indiqué un responsable du ministère des Affaires étrangères.
Elle a pour but "d’affirmer une coopération étroite pour la réussite du sommet du G20 à Osaka", les 28 et 29 juin, a déclaré M. Abe.
Ce voyage a lieu alors que doivent débuter ce mois-ci, à une date non encore précisée, des négociations commerciales très attendues entre Washington et Tokyo, pour tenter de parvenir à un accord bilatéral, tandis que le président américain Donald Trump menace d’imposer des droits de douane sur le secteur automobile.
M. Trump a l’intention de son côté de se rendre le mois prochain au Japon, où il devrait être le premier chef d’Etat étranger à rencontrer le nouvel empereur Naruhito, qui accèdera au trône le 1er mai à la suite de l’abdication historique de son père Akihito.
Pour la France, l’annonce de la visite de Shinzo Abe intervient à un moment sensible, en pleine affaire Ghosn.
Le magnat de l’automobile, qui a passé plus de 100 jours derrière les barreaux au Japon, est retourné en prison la semaine dernière sous de nouveaux soupçons de malversations financières après moins d’un mois de liberté sous caution. Avant sa nouvelle arrestation, il a lancé "un appel au gouvernement français".