Le premier ministre algérien Sella réduit le conflit avec le Maroc à une simple « divergence de vision »
L’Algérie est prête à « régler ses différends d’une manière pacifique » avec le Maroc. C’est la déclaration quelque peu étonnante du premier ministre algérien Abdelmalek Sellal au quotidien saoudien Asharq al-Awsat.
Le premier ministre a estimé que la décision de l’Algérie de fermer des frontières terrestres n’a été prise qu’en réponse à la « décision unilatérale » du Maroc d’imposer un visa aux Algériens.
Sur la question du Sahara marocain, dont le pays soutient et arme les séparatistes du Polisario , Sellal joue l’ingénu, avançant qu’Alger ne fait que soutenir le processus de négociation entre Le Maroc et le Polisario et « espère une fin rapide des négociations et une solution finale et juste à ce conflit ».
Le premier ministre algérien est en mission de rabibochage en Arabie saoudite, un allié stratégique déclaré du Royaume. Espère-t-il avoir plus de chance que l’émissaire du président Abdelaziz Bouteflika que ce dernier a envoyé au roi Salman pour dissuader les Saoudiens d’investir dans le Sahara marocain ?