M. Carter s’exprimait devant des journalistes, dans l’avion qui l’emmenait en Israël, première étape d’une tournée au Moyen-Orient destinée notamment à rassurer les alliés américains dans la région inquiets des conséquences de l’accord.
"L’une des raisons pour lequel cet accord est un bon accord est qu’il n’empêche en rien" le maintien d’une option militaire américaine, dans le cas où l’Iran chercherait malgré tout à se doter de la bombe, a-t-il déclaré.
"Nous préservons et améliorons continument" cette option, a-t-il ajouté.
M. Carter a souligné que les Etats-Unis allaient continuer d’approfondir leur coopération militaire avec leurs alliés traditionnels dans la région, comme Israël et l’Arabie Saoudite.
"A cause du potentiel d’agression et d’activités pernicieuses de l’Iran" et de la lutte contre les groupes extrémistes comme le groupe Etat islamique, "nous cherchons toujours à renforcer notre posture" dans la région, a déclaré M. Carter.
Avec Israël, les Etats-Unis travaillent en moment notamment sur la défense anti-missiles, le contre-terrorisme, "une foule de sujets" sur lesquels "nous en faisons plus et nous sommes prêts à en faire plus", a-t-il dit.
Avec l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe, les Etats-Unis travaillent à renforcer leur coopération en matière de "contre-terrorisme", de "forces spéciales", de "sécurité maritime", de défense anti-missiles et aérienne intégrées, et de cyber-sécurité, a indiqué M. Carter.
En Israel, M. Carter doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son homologue. En Arabie saoudite, il doit rencontrer le roi Salmane et son homologue. M. Carter va également se rendre en Jordanie.
Selon la presse israélienne, Israël va tenter d’obtenir des compensations des Etats-Unis après l’accord avec l’Iran, sous forme d’un renforcement de l’aide militaire américaine.