Dans une déclaration à la MAP, M. Labker a attiré l’attention sur la nécessité pour le PE de s’atteler sur ces sujets importants qui touchent des personnes dont des femmes et des enfants privés des moyens les plus rudimentaires de la vie et victimes de violations graves, au lieu d’adopter une résolution portant des accusations infondées sur le Maroc, rappelant qu’il ne s’agit pas de la première fois où le Maroc fait l’objet de chantage.
Selon le politologue, le Royaume du Maroc connait aujourd’hui une ouverture et un progrès dans le domaine de la liberté d’expression et a fait preuve d’audace pour tourner la page des graves violations de droits de l’Homme et du dossier de réconciliation dans le cadre d’un débat public suivi par les Marocains sur leurs chaînes publiques, ce qui prouve que le Maroc est sur la bonne de voie d’ouverture, de réconciliation et de liberté d’expression.
S’agissant du cumul positif durant des décennies d’action commune entre les institutions législatives marocaine et européenne, M. Labker a souligné que cette volteface du Parlement européen renseigne que seule la partie marocaine, par bonne foi, considérait positive la coopération entre les deux parties, alors que l’autre partie est motivée par son intérêt propre sans se soucier des intérêts du Royaume et son droit de diversifier ses partenaires.
A travers cette position négative, la partie européenne a révélé son vrai visage et ses intentions profondes en ce sens qu’il n’y a pas de place pour l’amitié et que seul l’intérêt compte à ses yeux, a-t-il dit, notant qu’à cette fin, la partie européenne profère ses accusations pour harceler le Maroc et saper ses efforts pour parvenir à une solution définitive au dossier de sa première cause nationale.
Et d’ajouter que le parlement européen se sert toujours des droits de l’Homme pour extorquer le Maroc et affaiblir sa position, notant que le PE doit comprendre que le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier, vu que le Royaume est soutenu par des partenaires et alliés de poids pour défendre sa juste cause.