Pour parvenir à réaliser un excédent primaire -hors service de la dette- de 1,1 % en 2012, objectif ambitieux au vue de la profonde récession que traverse le pays, la Grèce doit être "déterminée" et "systématique" dans son effort, sinon "l’histoire" ne lui "pardonnera pas", a déclaré le nouveau Premier ministre, Lucas Papademos, devant les députés.
Le gouvernement de coalition (socialiste, droite, extrême droite), qui pouvait théoriquement compter sur 255 voix sur les 300 que compte le parlement grec, a remporté 258 voix en faveur de ce budget, sur les 299 votants, 41 députés s’exprimant contre, selon le décompte officiel.