Le ministre français a fait cette annonce en recevant lundi les membres du bureau exécutif du Conseil français du culte musulman (CFCM) afin de «faire le point sur l’avancement des chantiers de l’islam de France».
Lors de l’entretien, M. Collomb a échangé avec les membres du bureau exécutif du CFCM sur l’organisation de ces assises que les préfets ont la charge d’organiser d’ici au 15 septembre, indique un communiqué du ministère français de l’intérieur publié sur son site internet.
Ces assises offriront le cadre pour «aborder les thèmes de la représentation institutionnelle de l’Islam de France, de la gouvernance des lieux de culte, du financement du culte et de la formation des ministres du culte», souligne la même source.
«Leur composition devra permettre de représenter toute la diversité des Musulmans français qui souhaitent mieux organiser l’Islam dans le cadre de nos institutions républicaines», insiste-t-elle.
L’entretien a permis également, selon le communiqué, d’«aborder l’ensemble des sujets de préoccupation de la communauté musulmane, y compris les questions de sécurité et de protection des lieux de culte».
M. Collomb a ainsi réaffirmé la «totale mobilisation» de son département pour «prévenir tout trouble à l’ordre public et toute atteinte aux biens et aux personnes, a fortiori visant un culte en particulier».
Dix personnes liés à la mouvance de l’ultra-droite radicale appartenant à un groupuscule se dénommant «Action des forces opérationnelles» (AFO) ont été interpellées, samedi soir, en France sous les soupçons de vouloir s’en prendre à des symboles de l’Islam ou à des Musulmans.
Selon les chaînes TF1 et LCI, le groupuscule ciblait notamment des imams radicaux, des détenus islamistes sortant de prison ou encore des femmes voilées, choisies au hasard dans la rue.
La France compte quelque 6 millions de Musulmans, rappelle-t-on.