Le Maroc, une porte d’accès pour les investisseurs canadiens au marché africain (responsable canadien)
"Le Maroc est un marché très intéressant pour les entreprises canadiennes qui veulent conclure des affaires dans l’ensemble du continent africain", a fait remarquer M. Miville-de Chêne, cité par le site économique canadien "les Affaires.com".
"Le Maroc permet en Afrique une intégration économique intéressante pour les entreprises canadiennes, car le Canada n’a pas d’accords de libre-échange avec des pays africains. En revanche, Ottawa négocie actuellement un accord avec le Royaume", a-t-il expliqué.
Et M. Miville-de Chêne de souligner que grâce aux accords de libre-échange conclus avec beaucoup de pays du continent noir, le Maroc permet aux investisseurs étrangers d’écouler leurs marchandises et produits et d’avoir libre accès à une partie de ce grand marché africain, sans avoir à faire face à des complications administratives ou à payer de tarifs douaniers.
"Si je suis Bombardier SA Maroc, par exemple, j’ai donc accès à une partie du marché africain sans avoir à payer de tarifs douaniers", a-t-il encore expliqué.
Dans ce cadre, M. Miville de Chêne s’est réjoui que la présence d’entreprises marocaines -banques, compagnies et sociétés d’assurances, entrepreneurs dans le domaine des constructions, entreprises agroalimentaires- dans plusieurs pays africains et l’intégration de leur chaîne logistique au cœur du continent africain représente aussi un avantage de taille pour les Canadiens.
"Dans l’agroalimentaire par exemple, une entreprise canadienne peut exporter ou importer des produits en Afrique subsaharienne en transitant par le Maroc, tout en préservant l’intégrité de la chaîne de froid", a-t-il dit.