Le magazine « Sept à Huit » de TF1 revient sur l’affaire Saad Lamjarred
Le magazine « Sept à Huit » de TF1 a consacré, ce dimanche 10 février, une enquête à l’affaire du chanteur Saad Lamjarred, sous l’accusation de trois plaintes pour viols en France.
La dernière plainte en date est celle d’une jeune fille travaillant comme saisonnière à saint-Tropez. Mis en examen puis libéré sous conditions avant d’être Incarcéré à nouveau à la mi-septembre dernier, "l’affaite est très prise au sérieux par les enquêteurs parce que Saad Lamjarred a déjà été accusé de faits semblables par le passé", relève l’enquête du magazine, indiquant que "l’épisode Saint-Tropez ne serait que la suite d’agressions et de viols commis" par un homme qui se sent "puissant".
"Rien dans le dossier ne peut étayer la thèse de l’accusatrice. Aucune trace de violence n’a pu être constatée par le médecin. Ni physique, ni sexuelle", affirme à TF1 son avocat, Me Jean-Maroc Fédida.
"Il a pris ma virginité. C’est pour cette raison que je ne peux pas parler. je pense au suicide parce qu’il m’a détruit. Il a détruit ma vie", cite le magazine d’après un témoignage écrit et transmis à "Sept à Huit" par l’une des deux jeunes femmes.
L’émission évoque le soutien des fans du chanteur et les milliers de messages de menaces ou de soutiens reçus par Laura Prioul, indiquant que l’entourage de la star "aurait essayé d’acheter son silence".
"J’ai reçu des messages me disant qu’il y a des Saoudiens qui étaient venus en France pour faire libérer" Saad Lamjarred et "qui me proposent énormément d’argent. 500 000 ou 1 million d’euros pour retirer ma plainte et laisser Saad tranquille. J’ai toujours refusé . Il est hors de question que j’accepte de l’argent en échange de mon silence ou que je retire ma plainte", déclare Laura Prioul dans ce reportage.
"Dans l’affaire de Saint-Tropez en août dernier, il aurait été aussi question d’argent. Selon une source proche de l’enquête, la jeune saisonnière a reçu un message similaire proposant 200 000 euros. L’avocat du chanteur reconnaît l’existence de ce message mais affirme que son client ne sait pas d »où il provient", relate le magazine de TF1.
Selon Me Fédida, "c’est un élément parfaitement contestable pour impliquer Saad Lamjarred pour deux raisons. La première, ce message est adressé alors que Saad Lamjarred est déjà entre les mains des services de police. Deuxièmement, cela ne sert pas mais ça dessert mon client. ça serait reconnaître qu’il y a eu violence puisqu’il y aurait une indemnité qui aurait été proposée. Saad Lamjarred a toujours contesté cet élément".
La magazine de TF1 souligne que depuis son retour en prison, le chanteur a "perdu beaucoup de soutiens. Me Eric Dupont-Moretti ne le représente plus et au Maroc, comme dans l’affaire Weinstein, un collectif a crée #Masaktach (je ne me tairais pas) pour dénoncer les violences faites aux femmes", ajoutant que Saad lamjarred est aussi banni des ondes de plusieurs radions marocaines.