A Monrovia, des policiers casqués et armés ont été postés aux abords du siège de la Commission électorale nationale (NEC), qui a annoncé qu’elle livrerait les premiers chiffres dans la journée, sans avoir fixé d’horaire, ont constaté des journalistes de l’AFP.
"Le peuple libérien a clairement fait son choix (mardi) et, ensemble, nous sommes confiants quant à l’issue du processus électoral", a tweeté l’ancien attaquant vedette du PSG et du Milan AC, plus que jamais favori après être sorti vainqueur du premier tour du 10 octobre avec 38 % des voix.
George Weah, seul Ballon d’Or africain (en 1995) a déjà reçu les "félicitations" d’une autre star du foot, l’Ivorien Didier Drogba, l’un des meilleurs joueurs à avoir porté le maillot de Chelsea. "Merci Didier de ton soutien, nous sommes tous les deux soucieux et conscients du destin de nos peuples. Suivons le même chemin…", a répondu en français l’ancien Parisien sur Twitter.
"Faut-il dire président Weah ?", s’interrogeait en Une le quotidien The New Dawn, en soulignant que des partisans de sa Coalition pour le changement démocratique (CDC) avaient commencé à célébrer des résultats non-officiels diffusés par les radios locales.
Le Liberia n’a pas connu d’alternance démocratique depuis 1944. Et près de trois décennies après le début d’une guerre civile particulièrement atroce –250.000 morts entre 1989 et 2003– ce pays anglophone d’Afrique de l’Ouest s’apprête à vivre sa première transition pacifique entre une présidente élue, Ellen Johnson Sirleaf, et son successeur, qui entrera en fonctions le 22 janvier.