Le ministère de la Défense a demandé une enveloppe de 3 milliards de yens (290 millions d’euros) sur quatre ans pour développer l’appareil qui serait mis en service en 2020, a rapporté le quotidien Yomiuri Shimbun.
Le Japon dispose de deux dispositifs complémentaires de défense antimissile: des bases de missiles sol-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC-3) et des destroyers disposant du système de combat Aegis permettant de tirer des missiles intercepteurs Standard Missile-3 (SM-3).
Il possède également un radar en bande X, sur la base de Shariki, à Tsugaru City, au nord de Honshu, l’île principale de l’archipel japonais et Tokyo et Washington ont annoncé en septembre qu’ils envisageaient d’en déployer un second dans le sud du pays.